Comment GERER LA PEUR quand on est ENTREPRENEUR

Transcription de la vidéo

Salut, c’est Aurélien. Je suis actuellement à Curaçao dans les Antilles Hollandaises, pas très loin de la plage.

Je fais cette vidéo pour parler de comment gérer la peur quand on est entrepreneur.

Il faut que je vous explique un truc. Je fais cette vidéo parce qu’il y a trois semaines j’étais en train de faire une petite sieste et au bout d’un moment je ne sais pas pourquoi j’ai réfléchi, en fait je suis en train de travailler sur le développement d’une application et je me suis pris un gros coup de stress, je me suis dit « Attends, mais tu vas envoyer des emails pour tes clients et s’il y a des problèmes, etc., c’est une grosse responsabilité, c’est hyper important pour eux », et je me suis ressaisi, je me suis dit « Attends, c’est bon ; ça ne sert à rien de flipper. Tu vas le faire, il y aura des problèmes, tu vas les régler, c’est ton boulot d’entrepreneur ».

Il faut que je vous explique une anecdote, c’est une anecdote que j’adore parce que pour moi elle a été fondatrice dans ma vie d’entrepreneur puisqu’en fait c’est quand j’ai créé mon premier business en Australie, c’était en septembre 2007, octobre/novembre, j’étais en train de préparer à ce moment mon premier business, ça représentait un peu à l’époque, c’est simple, j’avais 15 000 euros de côté, j’avais 28 ans et j’avais à peu près investi 5 000-10 000 euros. Et au final, avec le début de l’activité quand ça commençait.

Au final, j’ai investi 15 000 euros, j’ai investi tout mon argent.

Et je me souviens que tous le matins je me réveillais hyper angoissé, je me disais « Mais qu’est-ce qui va se passer ? Tu vas cramer toutes tes économies, tu vas rater, tu vas revenir en France la queue entre les jambes, tu auras perdu tout ton argent, tu auras été naze, etc. ».

À chaque fois, je suis le même raisonnement, je me disais « Attends, c’est bon, ne t’inquiète pas. Si ça ne marche pas et tu as claqué tout ton argent, tu vas revenir, tu vas trouver un boulot, tu auras une super anecdote à raconter à la machine à café ou dans les dîners en ville ».

J’ai essayé de monter un business en Australie, c’est cool, c’est génial.

Et c’est une super expérience. Donne ton maximum et essaye de te faire plaisir.

Et j’ai lancé mon business, ça a bien décollé et ça a cartonné et j’ai gagné beaucoup plus d’argent que je gagnais quand j’étais ingénieur.

Pourquoi je vous dis ça ? Parce que quand on est entrepreneur, on prend des risques.

J’ai une vision comme ça, c’est on est en fait des gens qui tordent la réalité parce qu’on a une réalité, moi à l’époque j’étais employé, je n’ai jamais été entrepreneur et j’ai réussi à transformer la réalité, à changer de statut, à créer un premier business, ensuite j’ai créé un deuxième business.

De tout façon, le truc est très simple, il faut prendre des risques. Je ne dis pas non plus de faire le dingue, mais très souvent quand on réfléchit un petit peu aux risques qu’on prend ce n’est pas très grave.

Si vous vous plantez, ce n’est pas grave, vous avez perdu un an, deux ans, un petit peu d’argent, n’essayez pas de claquer tout votre argent, essayez d’être raisonnable.

Et puis, ça vous fait un expérience et ça vous permet de grandir.

D’ailleurs, il y a un truc qui est très simple.

Quand vous regarde les gens qui ont réussi, qui ont eu beaucoup de succès, très souvent, ils ont vécu un premier échec fracassant, un truc mais pas forcément la même thématique, mais ce sont des gens qui dans leur vie ont vécu un espèce de traumatisme, une défaite énorme.

Peut-être qu’aujourd’hui le truc sur lequel vous travaillez ça ne va pas marcher, ce ne sera pas la fin du monde, et surtout peut-être que plus tard ça va donner des armes, ça va vous aider pour affronter le futur et réussir et avoir plus de succès.

Et ça, je le crois à 100 %.

Si vous regardez un petit peu, je crois que c’était Gainsbourg à l’époque, il avait voulu devenir peintre et ça ne marchait pas, on disait qu’il était nul et la chanson il était doué, il a cartonné dans la chanson.

Il y a plein de gens comme ça, des gens qui ont galéré.

J’avais envie de vous parler d’un truc, c’est Cyril Hanouna.

Vous savez que je ne suis plus souvent en France, j’habitais en Colombie, maintenant j’habite au Portugal, mais évidemment je passe de temps en temps en France, je lis les infos françaises et j’ai découvert que Cyril Hanouna cartonne, ça commence à faire quelques années, je me suis dit « C’est fou, ce gars-là, je me souviens à l’époque, il était sur Canal Plus, il était nul, il n’était pas marrant, il avait une sale tête ».

Je ne le dis pas méchamment, mais moi il me faisait pitié.

Je me disais « Ce gars-là c’est la cata, il est vraiment naze ».

Et quelques années plus tard, il cartonne. Tout le monde y rêve, il est animateur, producteur, il a fédéré une équipe, il a trouvé un style, son concept plaît et il est marrant, même moi je le trouve marrant.

Après, c’est chacun les goûts et les couleurs, je ne suis pas méga fan, mais je trouve que son émission, il est marrant, c’est dynamique, ça fait un petit peu penser, c’est différent mais c’est un petit peu dans l’esprit du morning live à l’époque, avec Michael Yun, etc., peut-être dans l’esprit un petit au aussi de Canal Plus à l’époque où il y avait, je crois, le Grand Journal, l’émission avec les Guignols, etc.

Bref, c’est assez déconnant, c’est assez marrant.

C’est un gars, franchement, à la base, ce n’est pas méchant, je pense que c’est quelqu’un, s’il regarde cette vidéo, qu’il ne regardera jamais, ça ne va pas le déranger, mais honnêtement c’était naze et il a trouvé son style et aujourd’hui il cartonne et je pense que tout le monde peut y arriver.

Si vous vivez un premier échec, un truc qui ne fonctionne pas, c’est sûr que ça ne fait pas plaisir, ce n’est pas parfait.

Mais la vie c’est ça, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, il y a des choses qui ne marchent pas comme on voudrait et très souvent ça permet d’apprendre de s’endurcir et de devenir plus expérimenté, plus mature et d’avoir plus de succès derrière.

On voudrait avoir tout cuit dans la bouche, malheureusement ce n’est jamais comme ça et ce n’est pas grave, c’est aussi le plaisir de découvrir, de chercher, il faut plutôt le prendre comme un plaisir, comme un jeu, comme une quête, même si évidemment, tout le monde des fois on en veut à la terre entière parce qu’on n’a pas le succès qu’on veut, etc.

Ce n’est pas grave, on va se coucher et le lendemain on essaye de trouver une solution et on avance et c’est comme ça qu’on finit par décrocher le gros lot.

J’ai un cadeau pour vous.

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À très bientôt.