Est ce que TOUT LE MONDE PEUT REUSSIR sur Internet ?

Transcription de la vidéo

Salut, c’est Aurélien, l’auteur du livre « Je gagne ma vie avec mon blog ».

Dans cette vidéo, je vais répondre un petit peu à Pierre.

Pierre qui dit : Faire croire que tout le monde peut faire son business sur internet c’est un peu exagéré. Pourtant, j’adore tes vidéos.

Alors, merci pour ton retour, Pierre.

Moi, je ne dis pas que tout le monde peut réussir son business sur Internet, mais je voulais en parler parce que, vous allez voir, je vais vous parler un petit peu de mon expérience, notamment en Australie où j’avais des vendeurs et vous allez voir que c’est un sujet un petit peu compliqué et pas simple du tout.

Ça veut dire quoi ?

Moi, je ne dis pas que tout le monde peut réussir son business sur internet.

Maintenant, le truc que je dis toujours c’est : comment vous pouvez savoir qui va réussir son business sur internet ?

Je vous explique.

Moi, j’étais en Australie et j’avais des équipes de vendeurs, on faisait du porte à porte, j’avais des managers, et j’avais également des vendeurs qui vendaient, comme ça.

Et je peux vous dire un truc, c’est que c’est une expérience qui a été super intéressant pour moi à plein de niveaux et évidemment c’était génial de créer un business en Australie, mai surtout ce que j’ai vu, ce que j’ai découvert c’est qu’en fait c’était impossible de prédire qui allait devenir un bon vendeur et qui n’allait pas réussir en tant que vendeur.

Je sais qu’il y avait le copain d’un copain qui avait débarqué de France, il a commencé à bosser, on se disait « Oui, il va cartonner, c’est un super vendeur ».

Que dalle !

Pourquoi ? Peut-être parce qu’il était black, qu’en Australie les gens sont parfois un petit peu racistes, je ne sais pas, en tout cas nous c’est l’explication qu’on avait puisqu’à chaque fois qu’on avait des blacks ou alors on avait des Mauriciens également qui venaient, c’était la cata, ils ne vendaient pas, donc c’est un petit peu la conclusion qu’on a tirée.

À l’inverse, il y avait Camille.

Camille a débarqué, il avait une tête de fils à papa, il était étudiant à HEC.

Je me suis dit « Lui, laisse tomber. Le porte à porte, c’est mort ».

Et Camille, il cartonnait

Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être parce qu’il avait l’énergie, il avait la patate, il avait un bon contact, il aimait ce qu’il faisait, etc., je n’en sais rien.

D’ailleurs, c’est quelqu’un qui est rentré en France, on est resté en contact, il a créé sa startup, donc voilà, c’est vraiment super, c’était vraiment sympa de l’avoir et de faire sa connaissance.

Mais s’il y a un truc que ça m’a appris c’est que dans la vente, et je suis sûr que les gens qui m’écoutent et qui ont des équipes de vendeurs vont être d’accord, on ne sait jamais qui va devenir bon.

Et la création d’entreprise c’est un petit peu pareil.

Qui va devenir bon et qui va devenir mauvais, c’est comme si vous étiez, je ne sais pas, entraîneur de foot et il y a les gamins qui arrivent et le premier jour de l’année vous dites « Toi, tu viens, toi tu dégages ».

Non mais attendez, je veux dire, vous voyez Lionel Messi, le gars il fait 1 mètre 20, vous le voyez débarquer et vous ne dites pas « Ce type là c’est le meilleur footballeur au monde ».

Le fans de Christiano Ronaldo qui vont tomber dessus, c’est dommage.

Mais voilà, vous avez compris l’image, c’est impossible de dire qui va réussir et qui ne va pas réussir.

Moi, est-ce que je veux voir mes clients débarquer, les clients de mes formations et dire « Toi, tu dégages ; toi, c’est bon ».

Non mais attendez, les gars, il faut arrêter un petit peu, surtout que s’ils suivent une formation et qu’ils n’y arrivent pas parce qu’ils n’ont pas les compétences ou ce n’est pas leur truc ou il n’y prennent pas plaisir ou ils n’ont pas le temps ou je n’en sais rien, ça va, ce n’est pas la fin du monde.

J’ai eu des élèves de mes formations, c’est pareil, il y a notamment Jean-Yves qui a créé un blog sur la mémoire, bon, au début je me suis dit c’est quoi cette histoire, un blog sur la mémoire, et puis, en fait, il est bon, il a développé son business, il fait du contenu de qualité, il a créé des produits et je sais qu’aux dernières nouvelles il gagnait deux fois son salaire avec son blog, et il continue à bosser, je ne sais pas pourquoi, il doit aimer son boulot.

Par la suite, j’ai découvert qu’en fait la mémoire c’est une thématique rentable parce qu’il y a des gens qui ont des problèmes de mémoire, peut-être des gens plus âgés, peut-être des gens qui veulent améliorer leur capacité cognitive, leur capacité de mémorisation pour leur travail, pour être plus performants, des étudiants, etc.

J’ai eu également Olivier. Olivier est venu à mon séminaire, il a suivi ma formation Bloguer Gagner.

Honnêtement, dans la salle, ce n’est pas méchant, mais Olivier est Suisse, ce n’est pas parce qu’il est Suisse, je vous explique, je termine mon explication.

Olivier habite en Suisse, il est très ambiance nature, il fait de l’escalade, il est habillé un petit peu cool, à la cool, limite pas hippie, ce n’est pas méchant ce que je veux dire, mais voilà, vraiment à la cool et c’est vrai que je l’ai vu à mon séminaire, on ne s’est pas parlé et six mois plus tard il a fait son premier lancement, il a fait 1 000 ou 2 000 euros avec le lancement de son premier produit.

Et c’est là où je me suis dit en fait ce gars-là ne paye pas de mine, mais encore une fois, s’il voit cette vidéo, je suis désolé, Olivier, ça n’a rien de méchant, c’est quelqu’un de super, mais c’est vrai que je n’aurais pas deviné, c’est quelqu’un qui ne paye pas de mine, en tout cas il n’a pas l’air forcément du businessman typique, et en fait il s’en fout.

Il a suivi la méthode, il ne s’est pas posé de question, il s’est bougé, et bim ! 1 000 personnes sur la liste grâce à son blog il a fait un lancement et il a fait 1 000 ou 2 000 euros.

Donc, on en peut pas savoir qui va réussir.

C’est facile de dire après coup « Oui, lui forcément c’est son truc ; lui il est black, vendeur à Sydney ça ne le fait pas », etc.

C’est facile après coup, mais avant c’est impossible de le dire.

Il faut essayer pour le savoir.

Si on a une idée de business, ça ne sert à rien de réfléchir comme ça pendant 107 ans à se dire « Est-ce que ça va marcher, est-ce que c’est la bonne idée ? », quelque part, il n’y a pas quelqu’un qui va débarquer en vous disant « J’ai un secret pour toi, ça, ça va le faire et ça, ça ne va pas le faire », ça ne va jamais arriver dans votre vie.

Ça veut dire quoi ?

Ça veut dire qu’il faut faire, il faut tester, des fois ça ne marche pas, des fois ça marche, mais en tout cas, un truc est sûr, c’est que 100 % des gagnants ont tenté leur chance, c’est exactement la même chose qu’au loto.

C’était tout pour cette petite vidéo, cette réaction pour Pierre.

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À tout de suite.