J’ai lu « The Firm », l’histoire de McKinsey




Transcription de la vidéo

Salut les entrepreneurs ! C’est Aurélien Amacker, l’auteur du livre « Je gagne ma vie avec mon blog ».

Dans cette vidéo, je vais vous parler d’un livre que j’ai lui, qui s’appelle « The Firm », c’est en fait l’histoire de McKinsey, c’est un livre, je crois, de Duff McDonald, c’est un journaliste.

Alors, McKinsey c’est assez connu, je pense que vous connaissez au moins de nom.

En fait, c’est une boîte de consultants, c’est un business qui est né aux États-Unis dans les années 1920 où il y a des boîtes qui ont commencé à se créer où c’était des consultants, c’est-à-dire des gens qui étaient appelés par des grosses boîtes pour les optimiser pour leur permettre de gagner plus d’argent, d’être plus rentables, de créer de nouveaux produits, etc.

Et donc, McKinsey c’est une boîte que je connais parce que j’ai rencontré des gens qui avaient travaillé chez McKinsey ou alors j’en ai déjà entendu parler.

Ce que je ne savais pas c’est que c’est un petit peu la boîte, je pense qu’en termes de chiffre d’affaires ils ne sont pas forcément les plus forts, mais en termes de positionnement, de marque, en fait, en termes de consultant pur je pense qu’ils sont numéro 1, aujourd’hui McKinsey c’est 8 milliards de dollars de chiffre d’affaires, ils sont implantés dans je crois que c’est plus de 80 pays, 17 000 salariés, c’est devenu une boîte absolument gigantesque alors qu’à la base je crois que dans les années 50 ils avaient une cinquantaine d’employés et ça a explosé.

Pourquoi ? Parce qu’en fait c’est une organisation qui est quand même assez souple.

Ce qui se passe c’est que quand vous rentrez chez McKinsey, souvent ce sont des jeunes diplômés qui ont la vingtaine ou la trentaine, mais ce ne sont pas des gens très expérimentés, et qui vont être formés chez McKinsey.

Il y en a beaucoup qui ont un MBA, il y en a beaucoup d’ailleurs qui viennent de la Harvard Business School historiquement et ça leur permet plutôt que de se spécialiser tout de suite, de rentrer dans une industrie, de pouvoir « se faire les dents », c’est-à-dire d’étudier différents contextes, différentes industries, différentes entreprises pour devenir tout simplement un meilleur businessman.

Il y a vraiment une culture comme ça chez McKinsey du savoir, de la souplesse, ils travaillent beaucoup par études de cas de la même manière que dans le Harvard Business School.

C’est intéressant, ça permet de voir un petit peu l’évolution de cette boîte qui est devenue aujourd’hui, je vous le rappelle, un géant.

Comment ça fonctionne ? C’est qu’au début, quand vous commencez, vous êtes junior, vous êtes consultant, c’est vous qui faites le travail difficile, et au bout de plusieurs années, 7 à 8 ans grosso modo, vous pouvez passer, je ne connais pas bien la hiérarchie, il y a plusieurs titres, mais l’idée c’est qu’au bout d’un moment vous devenez un partenaire, c’est-à-dire que vous avez la possibilité d’acheter des parts de la boîte et en échange vous touchez une partie des bénéfices et c’est une boîte qui est extrêmement bénéficiaire.

Ce qui est marrant d’ailleurs c’est que comme c’est une boîte qui n’a pas d’infrastructures très lourdes, à part le fait de devoir payer ses consultants, chaque année ils liquident les bénéfices et ils distribuent les bénéfices, une partie aux actionnaires, aux partenaires, et une partie également pour les consultants pour les remercier de leur travail.

Alors, les partenaires travaillent également, mais également une partie pour les consultants, pour leur permettre de les rémunérer, de les motiver, puisque c’est eux qui font le plus dur du travail.

Il faut savoir que quand vous bossez sur McKinsey, j’avais déjà parlé avec un copain qui a bossé chez eux, vous restez souvent le soir ; enfin, si vous êtes à la maison à 22 heures c’est que vous avez de la chance et que vous avez une mission dans votre ville parce que sinon ce n’est pas la peine ; et souvent c’est minuit/1 heure du matin/2 heures.

Donc, c’est quand même des choses assez difficiles.

Il faut savoir, c’est assez difficile et même avec des salaires pas forcément mirobolants au début de carrière, je pense que grosso modo on doit gagner peut-être 5 000 à 6 000 euros nets par mois, ce qui sont évidemment de très bons salaires, mais il faut voir que derrière vous avez quand même une charge de travail qui est absolument énorme, beaucoup de stress.

En attendant, c’est intéressant.

Pourquoi j’ai lu ce livre ? Sachant que moi d’une part je suis un petit entrepreneur, mais en plus je vends à des professionnels, mais surtout à des particuliers, donc quel est l’intérêt pour moi de lire ce livre parce que en tant qu’entrepreneur j’estime que c’est important d’avoir une culture générale importante, même pas uniquement au niveau business, c’est intéressant de savoir ce qui existe, de savoir ce qui se fait, donc c’était intéressant de voir un petit peu l’épopée de cette boîte.

Ils expliquent un petit peu comment McKinsey a accompagné les sociétés.

Après la Seconde Guerre Mondiale ça a été la reconstruction, l’essor du capitalisme, il y a eu l’internationalisation, il y a eu les fusions et acquisitions dans les années 80/90.

McKinsey a toujours été présent pour accompagner.

Ça explique un petit peu quels ont été les choix opérationnels qui ont été faits par les dirigeants pour maintenir un petit peu l’avance de McKinsey sur ses concurrents parce qu’il y avait d’autres concurrents qui ont apporté également des choses intéressantes et qui ont pris des parts de marché.

Ça explique un peu l’évolution et on voit comment c’est parvenu aujourd’hui à un géant qui fait 8 milliards de dollars de chiffre d’affaires et qui compte aujourd’hui 17 000 employés.

Ce qui est intéressant c’est que le livre à la fin explique un peu les défis qui attendent McKinsey parce qu’ils expliquent qu’aujourd’hui les clients de McKinsey sont un peu des boîtes « old school », c’est-à-dire American Express, des grosses boîtes pétrolières, des grosses boîtes de l’industrie et qu’aujourd’hui les Google, les Facebook, les Instagram, les Snapchat, etc., ne sont pas des boîtes qui font travailler McKinsey parce que une des raisons c’est qu’on peut recruter des MBA aujourd’hui directement, il y a plein de gens qui ont des MBA, on n’est pas du tout obligé de passer par McKinsey.

Aujourd’hui, c’est un défi qui attend McKinsey, c’est que leurs clients ont un peu tendance à vieillir et la nouvelle vague, en tout cas les boîtes très innovantes, ne font pas beaucoup appel à McKinsey et ça va être un peu un défi pour eux.

Un autre cas intéressant que j’ai trouvé c’est que McKinsey sont des consultants, ce sont des gens qui viennent, qui donnent des préconisations, mais après la responsabilité c’est la responsabilité de l’équipe dirigeante qui va appliquer ou non les recommandations, qui va bien faire son travail ou pas.

Le journaliste qui écrivait le livre était un peu critique, il disait « Oui, c’est bien beau puisque McKinsey disent « Nous on fait des recommandations. Quand ça marche on dit que c’est grâce à nous, quand ça ne marche pas, en fait, vous n’avez pas suivi nos conseils ».

McKinsey parfois critiquaient parce qu’il y a des gens qui disent « McKinsey ce n’est pas toujours une réussite », et en l’occurrence dans certains dossiers, notamment General Motors, la faillite de Swissair, en amont, McKinsey était intervenu pour donner des préconisations et ça a été des échecs retentissants, ils ont même été mouillés dans le scandale Enron, puisqu’il y avait un ancien de McKinsey qui était passé chez Enron et qui faisait travailler des gens de McKinsey, ils ont réussi à traverser cette crise, alors qu’il y a des boîtes comme Anderson Consulting qui ont mis la clé sous la porte parce qu’ils n’ont pas survécus à ce cataclysme qui a été la chute de la grosse société Enron, je pense que c’était au début des années 2000.

Voilà, un livre intéressant.

Si ça vous intéresse d’en savoir plus, ça s’appelle « The Firm », c’est en anglais, c’est un pavé, il y en a pour 9 heures de lecture, mais c’est intéressant.

Ça raconte vraiment toute l’histoire et ça se lit quand même assez facilement, même si évidemment c’est en anglais.

Je vous rappelle qu’en ce moment vous pouvez encore recevoir mon livre gratuit « Je gagne ma vie avec mon blog », je parle du livre papier.

Il faut 19,80 euros à la FNAC et c’est moi qui vais payer pour l’impression, vous ne réglez que les frais de port.

Pour en profiter tout de suite, cliquez juste en dessous de cette vidéo.

À très bientôt.