Voyage au Vénézuela Deuxième Partie: Caracas



vue de Caracas depuis le parc Avila

Bon en fait dans mon précédent post je m’étais un peu enflammé sur Los Roques, l’avion était indiqué à 5h30 sur les billets de l’agence de voyage (mon hôte avait réservé une journée complète avec vol et tour sur place pour deux personnes), on s’est donc levés à 3h du matin (non sans peine !) pour arriver a 4h30 à l’aéroport, à 5h15 toujours personne au guichet, à 5h30 un groupe d’espagnols débarque, à eux on leur a dit que le vol était à 6h30, on continue d’attendre et un type de l’aéroport nous dit que l’avion décollera à 7h, puis à 7h30, finalement à 7h un type fait une annonce générale, l’avion est en panne et du coup le vol est annulé, merci les mecs ! On rentre à 8h a la maison et on se recouche comme des larves.

Pour déjeuner nous nous rendons dans un resto de sushis (tenus par des chinois pour changer..), les deux petits jeunes assis derriere nous laissent l’equivalent de deux euros pour régler l’addition et quittent le resto sans demander leur reste !

MIAM :)

Dimanche après-midi on prend le metro pour se rendre dans le centre, on passe devant quelques batiments officiels, autour ce sont des rues plutot populaires, je dois avouer que je trouve les rues sales et les batiments plutot délabrés, les grilles posées systématiquement aux fenêtres et aux balcons comme en Chine (à tous les étages même les plus hauts, de peur que des voleurs ne descendent la facade en rappel je présume), ne viennent pas adoucir le tableau. Autour du théatre national il y a des vendeurs de rue qui proposent de l’artisanat, il y a même une pièce de théatre en plein air c’est assez sympa.

J’ai été un peu choqué par les aspects sécuritaires dans la ville, le moindre immeuble est protegé comme une forteresse: des grilles, des barbelés, des fils électriques, des piques, des tessons de bouteille, on serait a peine etonné de tomber sur un piège à loups ! Pour rentrer chez mon hôtesse on doit passer une grille, puis une deuxième, puis la porte, ensuite si on veut prendre l’escalier il faut passer une grille, pour prendre l’ascenceur il faut une clé, arrivé dans la cage d’escalier il faut passer une grille qui donne accès aux portes, lesquelles sont elles-même situées derrière.. ? derrière.. ? Une autre grille !!

Dimanche soir nous sommes allés dans un des nombreux centres commerciaux de la ville, celui de Sambil, là c’est un choc car c’est ultra moderne et on trouve de tout, que ce soit en produits (Lacoste, Hilfiger) ou en restauration (KFC, Pizza Hut, de nombreux concepts de restauration à thème). On a quand meme l’impression qu’à côté de tout cette pauvreté il y a une classe aisée qui a de l’argent et qui dépense.

L’argent justement, la monnaie locale, le Bolivar Fuerte, a été introduit il y a peu par le gouvernement de Chavez, le cours est fixe et du coup il s’échange en grande partie sur le marché noir. Les locaux achètent les dollars des touristes et les envoient aux US sur des comptes. D’ailleurs elle m’a expliqué que pour louer un appartement dans un bon quartierçca commence à partir de 1500 dollars (1000 euros), elle a une amie qui paye 3000 dollars (2000 euros) de location par mois, à Caracas il y a des gens qui ont de l’argent, et ils dépensent !

Mardi matin mon hôtesse m’emmène à l’aéroport en voiture ou je dois prendre un avion pour passer une semaine sur l’ile de Margarita, sur la route elle s’arrete pour prendre de l’essence, le type lui demande 4,40 bolivars (a peu pres 50 centimes d’euros, oui vous avez bien lu), he oui au Venezuela un plein d’essence coute moins cher qu’une canette de coca !

Voyage au Vénézuela troisième partie: l’île de Margarita


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