Non je vous rassure je ne suis pas en passe de développer un culte dont je serai le guide spirituel (quoique ça c’est un business du tonnerre), non c’est juste que depuis quelques années je m’intéresse au développement personnel, et je voudrais de temps à autres partager à vous le fruit de mes expériences sur le sujet.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais tout au long de la journée des informations nous parviennent qui influent sur notre état d’esprit:
un compliment de la part d’une collègue « tiens Michel mais tu as bonne mine dis donc », une bonne nouvelle « On annonce une baisse du chomage des cadres pour l’année prochaine » et hop c’est un petit coup de boost qui nous remonte le moral, à l’inverse une blague un peu surannée d’un collègue visiblement en mal d’inspiration « regardez Michel il lui reste plus beaucoup de cheveux » ou bien alors une mauvaise nouvelle « les délocalisations de postes dans l’informatique s’accélèrent » et on se sent tout de suite plus fatigué, plus vieux et, il faut bien le dire aussi parfois, plus chauve.
Le problème c’est que tout au long de la journée on a à dealer avec une grande quantité d’information (A) avec une quantité de temps limitée (B), et la somme de A + B = C c’est: ben t’as la tête dans le guidon, alors quand tu es dans la queue de la cantine à te demander si tu vas prendre le poulet au curry ou bien plutot le poisson vapeur et sa julienne de légumes et que Robert claque sa grosse blague sur l’avancement de ton front, ben tu prends ton plateau et tu vas t’asseoir à table avec un gout amer dans la bouche (et c’est pas le poisson).
Dans ces moments-là, le truc c’est de chercher l’information qui a provoqué ce sentiment désagréable pour pouvoir l’analyser (étape qui a été sautée) et de la rationnaliser. Par exemple, oui je perds mes cheveux mais ça ne m’empeche pas de rencontrer des filles et d’etre séduisant, ou alors « oui de nombreux emplois sont délocalisés dans des pays à faible cout de main d’oeuvre, mais je vais faire en sorte de développer mes compétences pour ne jamais me retrouver sur le carreau ».
Je ne sais pas si vous fonctionnez comme moi mais pour ma part, faire face à mes émotions me permet de mieux maitriser mes joies et mes peines, un moyen de gagner en maturité en somme.