Commercial



Depuis quelques semaines je chercher à écouler le stock d’invendus que je me suis fait envoyer d’Australie, ne connaissant pas le marché français j’ai commencé par aller voir des commerçants pour leur demander qui étaient leurs fournisseurs et ensuite je suis allé les voir à leur tour, avec certains j’ai joué cartes sur tables, avec d’autres j’y suis allé plus en soumsoum (sous-marin).

Après ce petit tour de chauffe qui m’a permis d’en savoir plus sur le secteur (en particulier les tarifs pratiqués)  je suis retourné voir les clients, cette fois-ci pour leur vendre mes produits, j’ai déja réalisé trois ventes, j’ai encore des rendez-vous à venir, ce travail est assez plaisant car les gens à qui je m’adresse sont des commerçants, des gens simples avec lesquels j’apprécie discuter, et le cycle de vente est particulièrement court (genre: « ah bah passe demain si ça me plait j’en prendrai »).

Au niveau des produits que je vends, pour l’activité de grossiste il n’y a pas vraiment de potentiel de croissance, au contraire l’offre s’est développée et la demande a baissé, du coup la tendance est à la baisse (c’est « l’effet ciseaux ») et les grossistes que j’ai rencontrés tirent la langue et sont inquiets pour l’avenir.

Afin de profiter de mon expérience je regarde si il y a des opportunités dans le même secteur, je fais des recherches pour trouver d’autres acteurs (nootamment sur la partie distribution), quand je trouve un entreprise qui m’intéresse je cherche ses bilans pour évaluer son volume d’activité et ensuite je vais les voir et l’air de rien je bavarde avec des salariés  pour obtenir des informations sur la boite, ce travail de recherche marketing est vraiment  plaisant car il allie à la fois un travail de terrain et un travail d’analyse.


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