Exemple de réussite sociale: un ami d’enfance patron d’un salon de coiffure



J’ai rencontré Ludo en maternelle, il habitait dans la cité à côté de chez moi, on s’est encore retrouvés ensemble en primaire, puis dans le même collège. Ludo était un enfant sympathique et joyeux, mais les études c’était pas trop son truc, ça se sentait dès la primaire et au collège les soupçons se sont renforcés: Ludo ne ferait pas de grandes études. Il s’est donc orienté vers une filière BEP coiffure, c’est à cette époque qu’on s’est perdus de vue.

Je savais qu’il était rentré dans un salon de coiffure de ma banlieue où il coiffait des mamies, et puis il y a environ 5 ans il est rentré dans un salon branché dans le centre de Paris, on a repris contact par mail lorsque j’étais en Australie et je l’ai revu à mon retour en France, il s’entend super bien avec toute l’équipe et tellement bien même qu’il vient de reprendre le salon, c’est une adresse très connue dans un quartier branché, il a repris le fonds de commerce pour 230 000 euros (l’équivalent d’un an de C.A.), typiquement les crédits pour l’achat de fond de commerce se font sur 7 ans, ça veut dire qu’à 37 ans il sera propriétaire de son fonds de commerce. Je ne sais pas combien il se verse de rémunération, de par la nature de l’activité je pense qu’une partie de sa rémunération se fait au black, le salon tourne très fort il y a environ 4 coiffeurs à tout moment, en plus il travaille dans un quartier sympa et dans une ambiance jeune et décontractée.

L’année dernière je m’intéressais au secteur de la franchise j’avais appris que des patrons de salon de coiffure en province avaient fait fortune en achetant les murs de leur fonds de commerce, au bout de 15 ou 20 ans ils étaient à la tête d’un beau patrimoine immobilier, j’en toucherai un mot à mon ami pour savoir s’il est au courant de cette technique.

En tout cas j’ai vraiment été impressionné par son énergie et son humour, il fait rire tout le monde et anime véritablement l’équipe, la dernière fois que je suis allé me faire couper les cheveux il me racontait qu’en 4ème notre prof de maths lui avait rendue une copie en lui disant qu’il finirait éboueur, comme si les maths étaient le seul critère de réussite dans la vie !


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