Comment je suis passé d’étudiant fauché à entrepreneur indépendant financièrement
Dans cette vidéo vous allez découvrir un peu plus mon histoire et le parcours qui m’a mené à devenir indépendant financièrement.
Il y a 15 ans, j’étais étudiant à Paris et fauché ! Depuis, j’ai parcouru pas mal de chemin comme vous allez pouvoir le lire dans les lignes qui suivent.
En 1999, je bossais chez Office Dépôt (une enseigne de fournitures de bureau) à quart temps, en parallèle de mes études. Aux vacances d’été, je me suis dit que quitte à travailler autant le faire à temps plein.
Mais, dans le petit magasin où j’étais, il n’y avait pas de place. Du coup, je suis parti dans un autre magasin de la même marque : j’avais 1 heure et demie de trajet aller et la même chose pour le retour. J’avais des horaires comme 7h-15h ou alors 10h30-20h.
Tous mes amis étaient partis en vacances, ma mère aussi. Le 14 août c’était mon anniversaire et je m’en souviens, même ma mère ne m’a pas appelé … Alors, j’ai bu quelques verres de whisky tout seul et passé la soirée devant la télé.
Par la suite, j’ai fait plein de petits boulots pendant mes études : plombier, manutentionnaire …
Après mes études, j’ai commencé à bosser en 2004 dans une petite boîte où je faisais des heures sup et des astreintes de nuit.
Vous penserez peut-être que ce n’est pas top pour un bac +5 mais au moins, je me faisais 3000 net par mois, ce qui n’était pas mal du tout il y a 10 ans et surtout à 25 ans.
Deux ans et demi après, je suis passé commercial mais ça n’a pas marché et ils m’ont viré au bout de 6 mois. En réalité, c’était un soulagement parce que je travaillais très dur, avec beaucoup de pression et pour peu de résultats.
J’avais des amies américaines qui m’ont dit « Fais un MBA aux Etats-Unis », c’était en 2007.
J’ai donc refusé un boulot dans une boîte d’hébergement pour aller aux USA, mais il n’y avait plus de visa de travail.
Par la suite, j’ai vu une pub sur internet pour partir en Australie. Et je suis parti comme ça, tout seul, avec ma valise, sans plan, sans rien d’autre.
En arrivant, j’ai demandé le chemin pour aller à King’s Cross car je savais qu’il y avait des auberges de jeunesse. J’en ai choisi une qui était probablement la plus horrible possible …
J’ai trouvé un petit boulot qui marchait bien et je me suis dit « pourquoi pas le faire pour moi, plutôt que pour quelqu’un d’autre ». Grâce aux 15000 euros que j’avais mis de coté avant, j’ai créé mon premier business.
En 1 an, 1 an et demi, j’ai gagné 3 fois plus qu’en tant qu’ingénieur avant et j’ai commencé à me dire que la vie qu’on nous vendait à l’école n’était pas la seule possible.
Deux ans après, je n’avais plus de visa et avec le début de la crise, mon business marchait moins bien. Je suis alors rentré en France.
J’ai rencontré des blogueurs amateurs qui gagnaient 500 ou 1000 euros par mois avec leur blog.
J’en avais un aussi qui faisait moins de 10 visites par jour. Un jour, j’ai déjeuné avec l’un d’eux et je suis rentré chez moi à pied en marchant pendant 3 heures, en réfléchissant à ce qu’il m’avait dit.
Le même soir, j’ai eu un appel d’une DRH qui m’annonçait que ma candidature était retenue avec toutes mes conditions : 45000 euros par an + 5000 euros de stock-options.
Ça n’a pas été une décision facile, mais j’ai renoncé, je n’en ai même pas parlé à ma famille.
Je me suis donné 1 an pour gagner ma vie avec mon blog.
Le but pour moi c’était d’avoir 1000 euros par mois, ce qui me permettait de voyager. J’avais un ami qui essayait de monter un business et quand je lui ai dit que j’avais gagné 80 euros le 1er mois, il a rigolé.
Alors ok, c’est peu, mais moi je me suis dit que si j’étais passé de 0 à 80, alors le mois d’après, je pouvais très bien passer à 150€ le mois suivant et ainsi de suite.
Pendant 6 mois, j’ai beaucoup travaillé et rencontré plein de blogueurs. Et j’ai fini par gagner 1000 euros !
Ensuite, j’ai voulu passer à la vitesse supérieure et créer un produit. Je suis allé voir un consultant marketing qui m’a couté une petite fortune.
Le mois suivant, on a fait 10 000 euros de ventes et l’année d’après un lancement à 500 000 euros.
Ça m’a permis de créer une vraie société, d’embaucher Jérémy, mon premier salarié, puis quelqu’un pour le support.
Aujourd’hui, j’habite en Colombie, je n’ai pas de patron et un métier qui me passionne. Je gagne bien ma vie et je suis libre.
J’ai cette chance mai je me la suis créée !
Ce qui je ne vous ai pas dit, c’est quand j’étais chez Office Dépôt il y a 15 an, ils m’ont proposé de partir sur l’installation d’un magasin. On était une petite équipe, encadrée par deux personnes qui se comportaient comme des fachos. On faisait 6h-22h et ils nous provoquaient.
Au bout de 4 jours, j’ai claqué la porte. Ils m’ont demandé de démissionner et c’est ce que j’ai fait.
Ces deux types m’avaient dit en partant que j’aurai toujours des boulots pourris.
J’espère que ce témoignage vous motive et vous inspire car, quand je regarde en arrière, je n’aurais jamais pu penser que j’en arriverais là.
J’ai réussi parce que j’ai pris des risques, j’ai tenté ma chance et j’ai rêvé. C’est important de rêver et de croire qu’il est possible de vivre différemment que de faire des études, avoir un diplôme, puis un CDI pour le reste de sa vie.
J’ai créé deux business et, si je peux vous donner un conseil, c’est de regarder ce qui marche et de faire la même chose. Ça permet d’avoir des indicateurs précis de CA, de prix de produits …
De mon coté, je n’ai jamais rien inventé. Des idées révolutionnaires, il y en a peu. Et même si vous êtes très brillant et intelligent, vous ne pourrez pas forcément gagner votre vie juste avec ça.
Et vous ? Quelle votre histoire ? Etes-vous en accord avec vos rêves ?
Répondez-moi dans les commentaires juste en dessous de cet article.
Plus d’articles sur l’indépendance financière:
L’indépendance financière, c’est quoi ?
