Entretien avec un propriétaire de boite de nuit



Boite de nuit

Sur ma demande j’ai rencontré le petit ami d’une amie à moi qui a monté sa boite.

Je savais qu’il avait investi dans trois appartements en province dans la ville d’où il est originaire mais elle m’a appris récemment qu’il avait racheté une boite de nuit avec ses frères dans la même ville et qu’il se rendait souvent la-bas pour gérer l’établissement, j’ai donc cherché à le rencontrer pour un savoir plus, rendez-vous était donc pris en ce début de semaine dans une brasserie parisienne.

Il a 39 ans et il y a un an il a été licencié à cause de la crise économique dans le domaine automobile, peu après ses 3 frères ont racheté une boite qu’ils connaissaient pour y avoir travaillé plus jeune, le patron n’était pas gourmand il l’a donc cédée pour 180 000 euros, l’année dernière la boite réalisait encore un C.A. de 450 000 euros, mais elle est en perte de vitesse et son frère n’est pas un bon gestionnaire, dès que l’activité a baissé les dettes se sont donc accumulées auprès des fournisseurs de boisson et de l’URSSAF, il a donc du injecter un peu d’argent dans la boite en échange de parts dans la société et il a commencé à s’impliquer dans la gestion, à charge pour lui de temporiser auprès des débiteurs et de restructurer l’effectif (il a diminué le nombre d’employés pour adapter la société à la baisse d’activité).

En ce moment il fait donc des allers et retours hebdomadaires pour faire etre sur le terrain, le reste du temps il gère par téléphone pour suivre les affaires de près, un de ses frères étant le directeur de l’établissement.

Ce projet n’était pas prévu, lui voudrait investir dans une franchise, avec 200 000 euros d’apport (si il vend ses appartements) il pense à KFC, à ma grande surprise je lui apprends comment trouver le C.A. d’un restaurant sur Internet. Je lui explique mon parcours et il se dit admiratif, il me dit que lorsqu’il avait mon age il ne pensait pas du tout business, il était juste préoccupé par les fonctions d’ingénieur qu’il occupait alors.

Concernant les franchises de pizza il me dit qu’il en est revenu, il voulait faire ça il y a un an mais une de ses connaissances s’est lancé la-dedans et selon les échos qu’il a ça ne marche pas très fort.

Je lui parle de la franchise Paul qui a selon moi la meilleur notoriété dans le domaine des franchises de terminaux de cuisson, et qui colle avec ses capacités financières (ils demandent au moins 100 000 euros d’apport).

On se quitte en se promettant de rester en contact, après tout lui comme moi sommes tous les deux dans une phase de recherche, et puis connaitre un patron de boite de nuit c’est un peu la classe quand meme 😉


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