Crise économique, conditions de travail précaires, embouteillage sur le marché de l’emploi… les raisons contextuelles poussant les Français à se tourner vers la création d’entreprise sont nombreuses et largement justifiées par la situation de notre pays.
Qui ne rêve pas de s’affranchir du salariat, de trouver un travail gratifiant et permettant de jouir d’une réelle liberté décisionnelle et organisationnelle ?
Du travailleur se considérant exploité et ne gagnant pas assez d’argent, au chômeur longue durée en passant par le jeune diplômé dont les dents rayent le parquet, l’entrepreneuriat semble cristalliser les désirs personnels et galvaniser la motivation à s’inscrire dans une logique d’accomplissement.
Le problème, c’est que l’impulsion décisive servant de base à toute création d’entreprise n’est pas inscrite dans nos gènes. Et même si plus de 80% du tissu économique hexagonal est formé de PME ou TPE, il semble toujours aussi difficile d’obtenir les informations nécessaires pour effectivement s’autoriser à voler de ses propres ailes.
Il existe bien des formations ou des organismes prêts à donner des conseils… mais la fondation d’une entreprise nous apparaît toujours aussi contraignante et rébarbative.
Le but de cet article, c’est de vous montrer que cette croyance est erronée.
Le mythe du « self-made-man », pourtant traditionnellement éloigné de notre culture, a toujours de beaux jours devant lui.
Ensemble, nous allons mettre en relief les ficelles du mécanisme, lui donner du corps et démontrer que toute personne dotée d’un minimum de volonté peut en réalité créer une entreprise génératrice de revenus et pouvant être pérennisée sur le long terme.
Déconstruction de préjugés et révélations seront au programme de cette explication didactique, divisée en étapes cruciales au succès de votre projet. De quoi vous préparer à plonger dans l’univers de l’entrepreneuriat en mettant vos doutes et vos peurs de côté !
Comme chacun se plaît à le répéter, l’idée, c’est la base de tout projet.
Toute entité économique qui voit le jour doit être sous-tendue par un concept, quelque chose de concret. Service ou produit, le professionnel a pour objectif de répondre à un besoin des consommateurs et de créer de la valeur ajoutée.
Dans l’imaginaire collectif, cette idée doit être novatrice, originale, inventive.
Elle doit bousculer les traditions d’un marché bien en place, révolutionner un secteur d’activité. Pour fonctionner, une nouvelle entreprise devrait être unique et son concepteur, un visionnaire.
Dieu merci, les « on-dit » sont souvent bien éloignés de la vérité, et c’est le cas ici.
Dans les faits, les entreprises qui fonctionnent sont rarement des sociétés basées sur des innovations. Les « succes story » ne sont presque jamais consécutives à la commercialisation de produits ou services qui n’auraient pas fait leurs preuves auparavant.
Dans la plupart des cas, le concept est préexistant et c’est son adaptation et la politique marketing utilisée pour le mettre en valeur qui font la différence.
Concrètement, cela signifie que même si vous souhaitez lancer une boucherie, un blog sur les voyages ou une entreprise de vente de produits de beauté, il existe une place pour votre business sur sa niche.
Certes, le pouvoir de l’innovation ne peut être renié. Et un produit révolutionnaire vous rendra peut-être milliardaire… à condition que l’exploitation de cette idée n’ait jamais été pensée, commencée et finalement abandonnée par manque de rentabilité par un autre entrepreneur avant vous.
L’inconnu représente toujours un risque.
Quand on sait l’énergie et les ressources que l’on est prêt à mettre dans son entreprise, limiter ce facteur semble être primordial si vous voulez véritablement faire de l’argent et voir votre projet prendre racine dans le temps.
La meilleure solution pour créer son entreprise ? Vous appuyer sur des modèles existants qui fonctionnent et dont vous pourrez copier le cœur, tout en y apportant quelques modifications qui symboliseront votre marque de fabrique.
La réflexion autour de votre idée de départ doit prendre en considération un élément important, que vous devriez d’ailleurs graver au fer rouge dans votre esprit : le sens pratique est sans conteste la première qualité de l’entrepreneur des temps modernes.
Avant de se lancer dans les projets les plus farfelus, il est donc conseillé à tout futur créateur d’entreprise de rester en veille, d’analyser son environnement dans le but de mettre le doigt sur l’idée qui lui permettra de prospérer (ou d’affiner cette dernière vis-à-vis des retours obtenus).
Comme nous l’avons expliqué, il est inutile de faire dans l’originalité ou l’extravagant.
Mais cela ne signifie pas que vous deviez rester sourd et aveugle aux besoins des prospects qui vous entourent. Si l’idée vous manque ou que vous n’êtes pas vous-même convaincu par les éventuelles retombées de votre projet, de nombreux facteurs peuvent faire avancer votre raisonnement :
Vous pensez sans doute en termes de concurrence, mais dans bien des cas, ces personnes n’ont plus rien à craindre de personne et vous donneront volontiers des conseils amicaux.
À vous donc de forcer le destin pour multiplier les rencontres et d’essayer de favoriser votre capacité d’écoute avant de demander un quelconque retour à ces interlocuteurs privilégiés.
Les amitiés et les contacts variés sont souvent décisifs au moment de pérenniser un business. Ces mentors, en plus du partage de leurs points de vue avisés, pourraient aussi vous mettre en relation avec des prestataires, des clients voire des investisseurs… évitez donc de travailler à l’abri des regards !
Désirant vous présenter auprès du grand public en tant que professionnel, il est évident que votre savoir-faire doit être en perpétuelle évolution.
Avoir une idée et la mettre en place est une chose, vous assurer de son efficacité au cours du temps et bénéficier d’un statut d’expert en est une autre.
Un entrepreneur qui connaît la réussite est un entrepreneur qui s’adapte, reconnaît ses limites et essaye de les combler en apprenant en permanence.
Formations professionnelles via différents organismes (CCI, APCE, Pôle emploi…), formations prodiguées par des professionnels sur leurs blogs, ouvrages rédigés là encore par des entrepreneurs… vos ressources sont infinies. Tout est question de volonté.
La seule chose qui soit indiscutable, c’est que quand on veut créer son entreprise, il faut s’inscrire dans une démarche évolutive, faite de curiosité et de volonté d’amélioration constante.
Voilà une question qui fait largement débat. Nombre de professionnels vous diront que le business plan vous permet de mieux analyser les potentielles retombées de votre entreprise, qu’il vous apprendra à cerner votre audience et à anticiper la portée de la concurrence, voire à délimiter votre budget…
Certes, mais dans les faits, personne ne peut prévoir si un business fonctionnera vraiment ou non.
Les études de marché sont censées anticiper l’impulsion d’achat de vos prospects, mais le fait est que leur réaction est évidemment très différente face à une vague proposition et face à un projet concret, leur permettant de matérialiser une transaction financière afin de bénéficier de votre produit (ou service).
La seule vérité qui compte, c’est celle du terrain. Les prévisions, les planifications sont là pour vous rassurer (ou vous décourager), mais tant que vous n’aurez pas essayé de vendre, vous ne saurez pas si votre business est viable ou non.
C’est sans doute le conseil le plus important de cet article : même sans structure juridique, sans fonds, sans apports, sans site internet, vous devriez commencer à essayer de vendre.
Pour ce faire, vous pouvez simplement imaginer passer une annonce sur un site de petites annonces spécialisées (comme Leboncoin par exemple), sur un réseau social ou via Adword.
Le but ? Sonder les prospects quant à leur volonté d’obtenir des informations sur la sortie future de votre projet.
Rapidement, vous vous apercevrez que seuls les prospects dictent la loi du marché et que le concret permet de valider votre savoir-faire, votre expertise.
Bien évidemment, le business plan peut vous aider à convaincre des investisseurs et notamment des banques. Mais il ne semble malgré tout pas être la priorité au moment de matérialiser sa volonté de créer son entreprise.
Si nous venons de parler de la difficulté de convaincre les banques, qui voudront nécessairement prendre connaissance d’un business plan solide avant de vous confier leur argent, penser qu’elles sont votre seule solution serait néanmoins une grossière erreur (comprenez bien que le but n’est pas de vous détourner de votre volonté d’effectuer un business plan. Mais j’axe personnellement ma vision de la création d’entreprise sur la nécessité de mettre en valeur une rentabilité des plus rapides, en limitant les investissements et les risques).
Voici d’ailleurs une liste des apporteurs de capitaux potentiels à considérer au moment de créer son entreprise :
Créer son entreprise n’est pas un défi insurmontable ou une démarche si contraignante. En réalité, comme en toute chose, l’impulsion est bien souvent décisive.
C’est de votre volonté d’entreprendre dont dépend votre réussite. Le reste ne découle que d’une logique à la portée de tous. Le plus difficile, c’est en fait de choisir quel genre de business monter.
Alors, quelles sont vos idées ?
Dites-le moi dans les commentaires ci-dessous !
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