Dans cette interview découvrez l’histoire de 2 entrepreneurs français qui ont décidé de s’installer à Medellin en Colombie pour créer leur entreprise.
Vous saurez :
Le site de Maxime et Yoann :
Aurélien
Bonjour à tous. Aujourd’hui j’accueille Maxime et Yoann, qui sont deux entrepreneurs Français qui ont créé leur entreprise à Medellin en Colombie. Ils ont laissé un commentaire sur mon blog et justement on va parler un petit peu de leur parcours. Salut Yoann, salut Maxime.
Yoann
Salut Aurélien, salut à tous.
Aurélien
Alors, qui est Yoann, qui est Maxime ?
Yoann
Je suis Yoann, 27 ans.
Maxime
Et Maxime, 38 ans.
Aurélien
38 ans. Alors, Yoann 27 ans et Maxime 38 ans. Alors, comment vous êtes arrivés dans cette aventure de créer votre entreprise en Colombie ? Racontez-moi ça.
Yoann
En fait, j’avais fait un stage à Buenos Aires, en Argentine. Je vivais avec des Colombiens et, en fait, pour avoir ce stage en Argentine, un organisme m’a aidé à trouver mon stage. Et donc, du coup, l’idée c’est que j’avais 6 mois de stage en Argentine et par la suite les Colombien, donc, m’ont parlé avec beaucoup de plaisir, de Medellin et donc on s’est dit « On va essayer Medellin ». Je suis venu à Medellin et j’ai commencé à chercher un stage et au bout de quelques semaines j’ai trouvé mon stage. Du coup, par la suite j’ai rencontré Maxime et on a eu l’idée de créer une entreprise de services pour aider les étudiants à trouver leur stage en Colombie.
Aurélien
Ça c’était en 2012, tu m’as dit, Yoann ?
Yoann
Voilà.
Aurélien
Et toi, Maxime, quand est-ce que tu es arrivé en Colombie pour la première fois ?
Maxime
Alors, moi j’ai travaillé pendant 10 ans en finance dans plusieurs pays, à Paris, j’ai travaillé aussi en Australie et en Suisse. Au bout de 10 ans j’avais un peu marre de travailler dans le monde de la finance, j’avais envie de changer. J’adore voyager. Je suis parti 9 mois en Amérique latine, un peu le sac à dos et j’ai fait plusieurs pays et je suis tombé amoureux de la Colombie. J’ai décidé de revenir en Colombie pour tenter ma chance et c’est à ce moment-là que j’ai rencontré Yoann et qu’on a eu l’idée du projet. Et il n’y a rien de mieux dans un pays étranger que de créer sa société pour développer une activité.
Aurélien
Oui, ce n’est pas mal. Donc toi tu es arrivé quand pour la première fois en Colombie ? Attends, on a une coupure. Je répète, toi tu es arrivé quand pour la première fois en Colombie ?
Maxime
Je suis arrivé mi 2012, au mois de juin.
Aurélien
D’accord. Moi je suis arrivé pour la première fois fin 2010, un petit peu avant vous. Ça s’est fait relativement rapidement puisqu’on est début 2014 maintenant. Comment ça s’est passé ? Est-ce que vous avez fait un business plan ? Forcément, vous avez dû des démarches. Comment vous avez fait au niveau des visas ? Expliquez-nous un petit peu la préparation du projet.
Yoann
Dans un premier temps, on a mis en place une sorte de prospection pour essayer de contacter les entreprises qui pouvaient être intéressées par des profils internationaux donc des étudiants, des stagiaires internationaux. On a travaillé beaucoup avec LinkedIn pour essayer justement de contacter les entreprises, leur proposer notre projet et de voir leur réceptivité.
Aurélien
Donc, je précise que LinkedIn c’est un réseau social pour les salariés, pour les professionnels.
Yoann
Exactement. On en a envoyé à peu près, on va dire entre 200 et 300 e-mails. Au bout d’une cinquantaine de réponses on te dit qu’il y a clairement un besoin de la part des entreprises.
Aurélien
Donc, vous avez fait ça par e-mail, même pas par téléphone.
Yoann
Par e-mail dans un premier temps pour valider un peu et voir à peu près la nécessité et la demande. Et à côté de ça, bon, on a aussi travaillé pour commencer à voir l’intérêt des étudiants, donc, juste en regardant, en commençant, on va dire, à travers Internet, à travers les réseaux sociaux on a pu voir l’intérêt des étudiants pour la Colombie.
Aurélien
Alors, ça c’est intéressant. Mais, justement, comment est-ce que vous avez fait pour tester, véritablement, l’intérêt des étudiants ?
Yoann
L’intérêt des étudiants, en fait, on a mis en place un site Internet, mise en place d’un site Internet assez rapide. On achète un domaine, on a utilisé un logiciel qui s’appelle Wix, qui est gratuit et on a mis en place un site Internet où on a commencé à publier quelques posts sur les réseaux sociaux, et on a proposé la possibilité de faire un stage en Colombie, et un stage rémunéré parce qu’en fait on a vu de la part des entreprises… les entreprises étaient prêtes à payer les étudiants internationaux, avec une négociation quand même. Mais c’était possible.
Aurélien
D’accord. Alors, ça c’est intéressant. J’aimerais que vous me disiez, voilà, vous avez donc testé. Est-ce que vous avez vraiment proposé aux gens de payer, c’est-à-dire vous leur avez dit « Voilà, on peut vous fournir le service. Il faut que vous payiez ». Est-ce que vous avez proposé aux gens d’acheter le service, entre guillemets, pour vraiment le tester, pour savoir si les gens étaient vraiment prêts ?
Maxime
Alors, on l’a fait en deux étapes. La première étape c’était d’abord de tester le niveau d’intérêt des gens pour venir faire un stage en Colombie, mais qui a quand même une image encore un peu négative. Donc, c’était intéressant de voir, surtout au début à Medellin, où les gens n’ont pas forcément une image positive de la ville. Heureusement, ça a bien changé. Et l’idée ensuite, il s’agissait dans un deuxième temps de tester l’intérêt d’une tarification avec un programme payant.
Aurélien
D’accord. Ce que je veux dire c’est que tu peux avoir des gens qui vont te dire « Voilà, je serais prêt à acheter le service », mais qui en pratique ne vont pas passer à l’action. Mais moi, je considère qu’il faut vraiment leur proposer de mettre la main au portefeuille pour vraiment valider l’idée, tu vois.
Yoann
Voilà, exactement. Donc, c’est à partir de là où on a mis vraiment un programme complet clé en mains sur notre site Internet où on a commencé à proposer, on leur a proposé des tarifications avec un système… un service complet. L’idée c’est qu’une fois qu’on a proposé, qu’on a mis tout ça en place, on a eu quelques, on appelle ça des « leads ». En gros, c’est des étudiants qui remplissent le formulaire sur notre home page et qui nous disaient « On est intéressés. On recherche dans tel domaine, de faire un stage dans tel et tel domaine ».
Aurélien
D’accord. Alors, ça c’est vraiment intéressant. Alors, j’ai plusieurs questions. Moi je connais un petit peu ces histoires de leads parce que je fais beaucoup de marketing sur Internet et je travaille beaucoup avec l’e-mail marketing. C’est intéressant. Justement, expliquez-moi quel est votre processus pour convertir ces leads, c’est-à-dire ces gens qui vont remplir ce formulaire qu’on voit là à l’écran pour les convertir en clients ? Comment est-ce que vous faites ?
Yoann
Alors, dans un premier temps déjà on va avoir la home page. Il est clair que dans la home page ce qui est important pour avoir des leads, des applications, c’est de faire apparaître un formulaire très simple en home page où les gens puissent avoir les informations sur les services et l’entreprise et aussi le nombre, on va dire, l’intérêt, le type de stage qu’on propose et à côté un questionnaire où les candidats peuvent remplir le questionnaire et montrer leur intérêt pour le stage.
Aurélien
Oui, tout à fait. Mais, ce que je veux dire c’est qu’une fois que vous avez ces leads, ces prospects, comment est-ce que vous les convertissez en clients ?
Maxime
La deuxième étape c’est de les contacter pour organiser un entretien Skype. On va vérifier leur profil, on va tester leur connaissance, on va leur parler de nos offres et on va vérifier leur motivations aussi, c’est important. Et ensuite, à partir de cette étape-là on peut avancer plus loin dans le processus avec les entreprises, mais ça nous permet déjà de filtrer et d’avancer plus loin dans la conversion.
Yoann
L’intérêt c’est vraiment d’avoir le profil à travers ce questionnaire, d’avoir le profil de l’étudiant et par la suite d’envoyer ce profil, accompagné du CV, à l’entreprise pour tester également si l’entreprise est intéressée par le candidat qu’on lu propose.
Aurélien
Ah oui, donc c’est un vrai travail de sourcing. Ce n’est pas uniquement les gens payent. Après, vous essayer de leur trouver un stage. Dès le départ vous essayez de leur trouver un stage et si l’affaire est conclue, c’est eux qui vous payent, c’est ça ?
Yoann
Exactement. L’idée c’est vraiment donnant donnant. C’est qu’on va négocier avec chaque entreprise un salaire ou compensation financière et une fois qu’on a l’offre complète, on va la publier sur notre site Internet. Les étudiants vont regarder l’offre, s’ils sont intéressés, ils vont postuler et nous, par la suite, c’est vraiment une préparation à l’entretien avec l’entreprise partenaire, avec nos entreprises partenaires pour être sûr que l’étudiant, lorsqu’il fait la démarche de passer par nos services il soit prêt, il soit formé quelque part et prêt pour l’entretien. Et par la suite, on lui donne un maximum de chance d’être sélectionné par l’entreprise.
Aurélien
J’étais surpris, en fait, quand j’ai vu que c’est gratuit pour les entreprises mais vous faites payer les étudiants, c’est ça ?
Yoann
Exactement.
Aurélien
C’est surprenant parce que c’est plutôt les entreprises qui ont beaucoup plus de pouvoirs d’achat que les étudiants.
Yoann
Exactement. Mais à l’heure actuelle, en Colombie, les entreprises elles sont un peu, on va dire, au début quand on leur parlait de la solution proposer un étudiant international c’est vrai que les entreprises étaient un peu « Ah bon ? Comment ça va se passer », etc. Pour simplifier le process, c’était plus simple de leur demander une compensation et quelque part c’est gagnant gagnant. L’entreprise va payer l’étudiant pour, par exemple, 6 mois de stage et à côté de ça, l’étudiant va nous payer. L’idée c’est que par la suite on arrive à trouver un système, un partenariat, par exemple, avec certaines universités pour que les universités payent pour leurs étudiants et que également les entreprises partenaires nous payent également. Grosso modo les coûts vont venir de la part des universités, de la part des entreprises et le but ce serait de ne plus faire payer les étudiants.
Aurélien
D’accord. J’aimerais revenir un petit peu sur la création proprement dite de la société. Créer une société, alors déjà comment vous avez fait au niveau des visas ? Vous avez obtenu un visa investisseur, c’est ça ?
Maxime
Entrepreneur, oui, c’est-à-dire que la création d’entreprise en Colombie est assez rapide. il suffit d’aller à la chambre de commerce. Il y a différentes structures juridiques. Ensuite, il y a un centre des impôts. Mais, si on compare, par exemple, à la France, le processus est vraiment très rapide. Premièrement, la chambre de commerce, on a demandé des renseignements. On nous a affecté à un conseiller qui nous a recommandé, en fonction de notre activité, un type de structure juridique, un type de société.
Aurélien
Et pour obtenir un visa, c’est compliqué ?
Maxime
Visa, la négociation n’est pas très compliqué. Il y a un montant d’investissement minimum et ensuite il faut que l’entreprise ait quand même un minimum d’actifs. Mais non, ce n’est pas très compliqué.
Aurélien
Combien est-ce qu’il faut investir pour obtenir ce fameux visa ?
Maxime
Alors, il y a différents types de visa. Il y a un visa où ils pourraient investir à peu près 200 000 dollars, mais ça c’est un visa investisseur. Mais nous, c’est plutôt un visa propriétaires d’établissement et là, en fait, il faut un minimum d’actifs dans la société au niveau du bilan. Ce n’est pas en termes d’investissement purement…
Aurélien
On a une petite coupure. Là c’est bon, c’est revenu. Et donc, est-ce qu’il faut investir de l’argent ? Pour des gens qui regardent et qui se posent la question « Si je veux créer ma société en Colombie et avoir un visa entrepreneur, combien est-ce qu’il faut sortir de ma poche grosso modo ? ».
Yoann
Grosso modo, pour un étranger qui veut créer son entreprise ici, c’est 30 000 dollars d’investissement.
Aurélien
C’est vrai que moi je suis à Yopal en Colombie et c’est vrai qu’il y a un Français qui a ouvert un restaurant et c’était effectivement un montant de cet ordre-là dont il m’avait parlé. Parce que je sais qu’il y a beaucoup de gens qui veulent créer leur entreprise en Colombie. Moi, quand je suis arrivé, j’ai rencontré, je ne sais pas si vous le connaissez, il a été cité dans une publication d’Ubrifrance, je ne me souviens plus de son prénom parce que ça fait un moment qu’on n’est plus en contact, mais c’est un entrepreneur qui est à Bogota, il s’est lancé au départ dans la location de voitures de luxe avec chauffeur. Ça vous dit quelque chose ?
Yoann
Non, mais ça paraît être une bonne idée en Colombie en tout cas.
Aurélien
En fait, il a fait ça, il s’est lancé peut-être, j’imagine, en 2009 parce que moi je suis arrive fin 2010. Il est très sympa. Il avait un associé Français. Et en fait, depuis, il a changé, maintenant il fait de l’édition auto moto et apparemment ça cartonne. Mais c’est quelqu’un qui vit à Bogota et qui est très bien implanté. Il me disait justement parce qu’il avait été cité dans Ubifrance, il y avait souvent des Français qui venaient en Colombie qui le contactaient. Lui-même il est proche de l’ambassade et il a vraiment un très bon réseau. Je vous donnerai ses coordonnées parce que c’est quelqu’un de très sympa et de très bien connecté en Colombie.
Yoann
Très bien. On a eu l’occasion notamment de rencontrer le directeur de Ubifrance pour lui présenter notre projet et ça a été aussi, on va dire, une belle opportunité puisque par la suite ça nous a donné aussi l’occasion de rencontrer l’ambassadeur de France auquel on a également pu présenter notre projet. Il nous a soutenus dans la démarche puisque le lendemain ou deux jours après il a parlé de notre projet à quelques entreprises de Colombie qui sont de renommée en Colombie.
Aurélien
Alors, est-ce que ce n’est pas mieux quand même d’être à Bogota plutôt que Medellin ? Je vous pose la question parce qu’il y a quand même beaucoup d’entreprises dans la capitale.
Maxime
Bien sûr, c’est sûr qu’à Bogota il y a plus de potentiel. A Medellin on avait déjà des contacts et c’était plus facile pour nous de commencer la société ici. Mais on a dans l’idée, bien sûr, d’aller à Bogota dans un deuxième temps.
Aurélien
D’accord. Puisqu’effectivement, même si Medellin c’est, voilà, les gens de Medellin ils sont partout en Colombie, ils font des affaires partout, ils sont très forts, Bogota ça reste la capitale et c’est quand même là où il y a beaucoup de sièges de sociétés.
Maxime
D’ailleurs, c’est assez impressionnant la culture de l’entreprenariat à Medellin, le nombre de gens qui ont des sociétés ce sont vraiment des commerçants dans l’âme, mais notamment les femmes qui sont réputées en Colombie pour être vraiment des femmes d’affaires et qui ont leurs entreprises. C’est assez impressionnant de voir ce niveau de dynamisme.
Aurélien
En tout cas, c’est vraiment impressionnant. Bravo pour votre courage. Et au niveau du retour un petit peu des entreprises colombiennes quand il y a deux Français comme ça qui ne sont pas forcément dans le pays depuis très longtemps, c’est quoi le retour un petit peu des Colombiens au quotidien dans le domaine des affaires ?
Yoann
Il faudrait dire qu’ils sont plutôt agréablement surpris. Également, ils saluent un peu notre esprit d’entrepreneur ici à Medellin. L’idée c’est qu’on arrive, justement… on a contacté à peu près, depuis le début, 150 entreprises et sur ces 150 entreprises on a eu beaucoup d’entreprises qui nous ont dit qu’ils nous soutiennent et que d’une façon ou d’une autre ils veulent apporter leur pierre à l’édifice, ils nous ont et ils vont nous prendre également des stagiaires internationaux. Les entreprises colombiennes mais également les entreprises internationales, par exemple les entreprises françaises, les entreprises canadiennes, américaines, qui sont très intéressées par nos projets..
Maxime
Et puis, il y a aussi un petit côté innovant de notre projet. Et puis, beaucoup d’entre elles n’ont pas forcément déjà eu des stagiaires internationaux. Il faut quand même assez les rassurer. Quelques-unes ont un petit peu peur de cette nouveauté. Donc, c’est vrai qu’il y a un travail derrière pour les rassurer.
Aurélien
Il y a un travail de fond un petit peu, d’éducation pour faire comprendre et de fidélisation sur la durée pour développer votre portefeuille clientèle.
Yoann
Oui, exactement.
Maxime
Et on a aussi l’idée, parce qu’on adore la Colombie, donc une partie de notre projet aussi c’est de faire connaître la Colombie et de faire découvrir le pays. C’est une très belle façon de le faire avec un stage, c’est une autre expérience que le tourisme. Mais on a aussi dans l’idée d’envoyer des Colombiens dans d’autres pays pour faire des stages. On est en train de développer ça aussi, qui est comme un échange, en fait.
Yoann
Puisqu’actuellement le Pérou et la Colombie sont dans le processus d’avoir tout leur process visa qui va être simplifié, notamment avec l’Europe.
Aurélien
Oui, c’est ça, ils n’auront plus besoin de faire des demandes de visa. Ce sera comme nous quand on va au États-Unis, en Colombie, on arrive, on a un coup de tampon et on a automatiquement un visa de trois mois.
Yoann
Voilà, exactement. Donc, ça c’est bien aussi pour envoyer, par exemple, les Colombiens dans d’autres pays, mais également pour les entreprises qui vont venir investir en Colombie. On se rend bien compte qu’il y a une simplification au niveau des démarches et qu’il y a de plus en plus d’entreprises qui vont venir investir en Colombie.
Aurélien
Ecoutez, ça fait vraiment plaisir de voir votre courage, votre initiative. J’incite les gens à aller sur votre site pour voir un petit peu ce que vous faites. Il y a une page sur l’économie colombienne où vous expliquez que l’économie colombienne est plutôt florissante et moi je le constate au quotidien. Donc, je pense que c’est un beau projet que vous avez. En tout cas, bravo pour votre courage. Et puis, pourquoi pas, on se tient au courant dans les mois qui viennent pour suivre l’évolution de votre projet.
Yoann
Très bien.
Maxime
Avec plaisir.
Yoann
En espérant qu’on va avoir beaucoup d’étudiants et pour le moment c’est bien parti vue qu’on a 3 500 étudiants qui ont fait une application sur notre site Internet. Donc, c’est très encourageant.
Maxime
C’est une expérience vraiment unique et puis on adore aussi la Colombie. De pouvoir faire ça en plus dans un pays qu’on adore, c’est vrai que c’est…
Aurélien
C’est du bonheur.
Yoann
On est heureux à Medellin.
Aurélien
C’est génial ! Bon courage. A très bientôt les Français.
Yoann
Merci.
Maxime
Ciao ! Bye bye !
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Merci à Maxime et Yoann d’avoir partagé leur expérience et leur aventure.
Maintenant vous savez comment créer une entreprise en Colombie 😉
Est-ce que cela vous tenterait de créer votre entreprise là-bas ? Si vous êtes étudiant, aimeriez-vous partir en stage dans ce pays ?
Laissez-moi vos commentaires en dessous.
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