Interview sur Copyblogger: comment j’ai créé mon business en ligne
Il y a quelques jours Copyblogger (le plus gros blog dédié au marketing Internet au monde) a publié une interview de moi: Comment Aurélien Amacker a quitté la vie de bureau
En voici la traduction:
Cette étude de cas est la première d’une nouvelle série d’articles sur Copyblogger: L’histoire vraie de gens comme vous et moi qui ont utilisé la « méthode Copyblogger » de marketing de contenu pour développer leurs sociétés, lancer de nouveaux projets à succès, et réaliser des miracles dans leur travail.
Nous commençons avec l’histoire d’Aurélien Amacker, marketeur de contenus divers et variés. Sonia Simone (co-fondatrice de Copyblogger.com) l’a rencontré à une conférence sur le marketing en fin d’année dernière, et ils se sont immédiatement bien entendus.
Aurélien est l’exemple type d’une personne qui a refusé de s’intégrer dans l’environnement confortable d’une vie de bureau à laquelle on le destinait… Et a créé une société et une vie à sa mesure. Il est entreprenant, non conformiste, et aussi très pragmatique.
Il est aussi lecteur et fan de copyblogger depuis longtemps, et il a basé ses stratégies de marketing de contenu sur les idées qu’il a lues ici.
Il est la preuve vivante que le marketing de contenu transcende les cultures. Aurélien vit et écrit en France, mais il pourrait tout aussi bien être au Brésil, au Japon, en Norvège ou en Afrique du Sud. Comme nous tous, il écoute attentivement les besoins en envies de ses lecteurs… puis leur donne exactement ce qu’ils désirent.
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Voici l’interview d’Aurélien par Sonia:
De quoi parle ton site, et sur quoi écris-tu?
Je possède quatre blogs – un sur le développement personnel (comment se sortir de la vie de bureau), deux sur le marketing internet (comment gagner sa vie sur Internet), et un sur comment apprendre l’Anglais. Je suis sorti de l’université sans savoir parler Anglais, alors j’ai du apprendre tout seul.
Quels genres de contenus sont les plus importants pour ton business? Le blog? Les mailing-lists?
Les deux sont importants car les blogs me permettent de créer ma liste et une relation avec mes lecteurs, alors que les e-mails que j’envoie à ma mailing-list me permettent d’entretenir cette relation et de gagner de l’argent.
Qui sont tes lecteurs et qu’est-ce que tu leur apportes?
La plupart de mes lecteurs sont des gens qui essaient de vivre mieux. Ils ne sont pas satisfaits par leur travail ou veulent avoir plus d’argent pour vivre leurs rêves.
Ici en France, les journaux télévisés sont tout le temps pessimistes. C’est déprimant !
Je crois que les gens ont envie de voir les choses de manière plus optimiste. J’essaie de les inspirer à travers mes articles, ou de leur apprendre des choses qui ont de la valeur (par exemple comment démarrer un blog ou apprendre l’Anglais).
Je publie des produits pour apprendre aux gens comment gagner de l’argent avec un blog.
Tu penses que le blogging est différent entre la France et les Etats-Unis?
Je pense que c’est pareil. La plupart des bloggueurs sont des amateurs qui veulent juste partager leurs idées en ligne.
Puis quelques bloggueurs essaient de gagner leur vie en publiant du contenu de qualité, en attirant du trafic puis en le monétisant.
Sur le marché Français, nous avons de la chance cela-dit – Comme les Américains ont de l’avance sur nous, nous avons juste à vous observer et à faire la même chose.
C’est comme regarder dans une boule de cristal 🙂
Que faisais-tu avant de commencer à blogguer? As-tu toujours été chef d’entreprise, ou avais-tu une carrière plus traditionnelle?
J’ai commencé ma carrière comme ingénieur systèmes et réseaux. Puis je suis passé commercial et j’ai été viré au bout de six mois. Je suis donc parti en Australie, où j’ai passé deux ans. Quand je suis rentré à Paris, j’étais décidé à ne pas retourner travailler dans une entreprise, et j’ai cherché d’autres opportunités.
A ton avis, pourquoi es-tu devenu entrepreneur et bloggueur, là où la plupart des gens restent confortablement dans leur carrière, même s’ils ne sont pas heureux? Qu’as-tu de différent?
C’est drôle, parce que tout s’est décidé en une journée. Six mois après mon retour d’Australie, je n’avais pas trouvé cette autre opportunité, donc j’ai commencé à rechercher un emploi dans une entreprise.
Une société m’a offert un travail avec un bon salaire, mais le même jour j’ai déjeuné avec un bloggueur qui gagnait (à l’époque) 500€ par mois.
Je bloguais depuis deux ans, mais je n’avais pas beaucoup de visiteurs (5 à 10 par jour), et je ne gagnais pas un centime.
Et je me suis dit « Hé, si je travaille à plein temps sur mon blog, je suis sur que je peux aussi bien que lui » (il gérait son site en parallèle de son travail à l’époque). Et en gagnant de l’argent sur Internet je pourrais continuer à voyager.
Donc j’ai refusé le travail bien payé (une des décisions les plus difficiles de ma vie, ma mère était pas vraiment rassurée :-)) et j’ai décidé de consacrer un an à voyager et à essayer de gagner ma vie avec mon blog.
J’ai commencé à gagner quelques centaines d’euros par mois, et après six mois j’ai fait un mois à mille euros. Tout ça pendant que je voyageais en Europe de l’Est (Pologne, Ukraine, et Hongrie). Puis je suis passé l’hiver en Colombie (ou j’ai rencontré la fille de mes rêves !).
Bien sur, j’avais peur d’échouer. Mais en même temps, je me disais « Au pire, je retourne travailler dans un bureau. Ca n’est pas si grave. ».
Se demander « Quelle est la pire chose qui puisse arriver? » est vraiment nécessaire quand il faut prendre une décision importante.
Qu’as-tu appris qui t’a aidé quand tu démarrais?
J’étais très motivé, donc j’ai rencontré tous les bloggueurs que je pouvais rencontrer, pour apprendre à leur contact.
J’ai aussi investi dans mon premier cours en ligne: Blog Mastermind de Yaro Starak. J’ai appris à générer du trafic sur mon blog, comment monétiser le site, et comment améliorer mon positionnement.
Et tu sais quoi? Les gens échouent pas parce qu’ils ne savent pas quoi faire, mais juste parce qu’ils ne le font pas.
Et comme je n’avais pas le choix, j’ai continué à avancer. C’est pour ça que j’ai réussi.
Quels sont les challenges que tu as du affronter?
Pour tous les business le plus difficile est de démarrer. Et travailler en ligne, c’est se faire violence tous les jours. Donc j’ai appris beaucoup de techniques pour être plus productif.
Avec le temps, j’ai aussi appris quelles stratégies étaient efficaces pour développer un business en ligne et quelles stratégies ne donnent pas de résultat.
Maintenant que mon entreprise se développe, je fais face à d’autres challenges ( j’ai deux collaborateurs à gérer), mais j’aime apprendre et surtout j’adore ce que je fais.
Quelle est l’importance de ton blog dans ton business?
Mon blog me permet de ne pas dépendre uniquement de mes affiliés pour faire grossir mes listes de diffusion.
C’est aussi un moyen de me positionner sur mon marché.
A quoi ressemble ton business aujourd’hui?
Je suis tout petit comparé à ce que je vois aux Etats- Unis. (Note de l’éditeur: En fait, beaucoup de bloggueurs Américains seraient ravis d’avoir les mêmes revenus qu’Aurélien). Chaque jour, environ 5.000 personnes visitent mes blogs, et 100 personnes s’inscrivent à une de mes newsletters. J’ai une liste de clients d’environ 1.500 personnes.
Et pour la suite? Quels sont tes prochains objectifs?
Comme un guitariste, je veux maîtriser mon art. Donc je lis chaque semaine un livre de développement personnel ou de marketing, pour apprendre de nouvelles choses et rester inspiré.
J’ai la chance d’être bien entouré par deux collaborateurs géniaux, et je vais les emmener aussi loin que possible.
Ce n’est pas une question d’argent. Mon business me permet de vivre la vie dont je rêvais quand j’étais coincé dans un bureau il y a six ans. Le mois dernier j’étais aux Etats-Unis, ce mois-ci en Colombie, le mois prochain je serai en France.
Je travaille quand je veux. Je cuisine moi-même mes repas, comme ça je mange mieux. Je peux faire une sieste après manger. Je peux me promener dans les rues quand tout le monde travaille. Je peux faire du sport tous les jours. Et j’aime mon travail. J’aime apprendre. J’aime les gens avec qui je travaille.
Ça n’est plus une question d’argent. C’est une question d’être heureux. 🙂
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